Certains d’entre nous s’exaspèrent face aux difficultés qu’ils rencontrent dans la vie. D’autres pourtant, restent calmes et se disent que tout finira par s’arranger. Une telle maitrise de soi est exemplaire, mais sachez aussi que la patience a ses limites ! Apprenez alors à gérer votre patience pour ne pas la transformer en faiblesse.
La patience s’apprend
L’être humain ne nait pas patient. Au contraire, les petits enfants ne comprennent pas pourquoi ils doivent attendre, dès le plus jeune âge. Ils réclament à manger, à boire et à faire pipi. Dès lors qu’on leur dit de patienter, ils réagissent en pleurant ou en lançant des regards ahuris. L’homme doit donc apprendre à patienter, car la patience ne lui est pas innée. Cette qualité demande généralement un effort sur soi.
Les atouts de la patience
La patience est ce qui nous empêche de nous précipiter et de prendre des décisions hâtives que nous risquons de regretter. Grâce à elle, nous vivons mieux les efforts et les imprévus de la vie. Nous en avons besoin à chaque étape de notre vie : enfance, adolescence face à la puberté, adulte dans le milieu professionnel, parent face à l’éducation de l’enfant, perte d’un être cher et ainsi de suite. La patience laisse au temps le champ libre pour agir et accomplir son œuvre. En revanche, la patience ne devrait pas contrôler notre vie entière, car sans l’impatience, nous ne prenons jamais de risques. Ces derniers sont aussi importants pour ne pas rendre la vie trop monotone.
Comment alors bien gérer sa patience
La patience ne devrait jamais être passive sinon, elle ne vous permettra jamais d’évoluer. Lorsque vous décidez de rester patient, trouvez-vous une raison valable pour appuyer votre décision. L’espoir ou la promesse d’un meilleur avenir sont de bonnes raisons pour rester patient. Bien avant de prendre une décision par exemple, demandez-vous ce qu’elle va impliquer maintenant et dans l’avenir. La passivité est l’ennemi de la patience. N’attendez pas que quelque chose vous arrive. Réagissez, mais dans la limite du raisonnable. Sinon, l’impatience prendra le dessus.