Un jeune étudiant de l’Université du Massachusetts aux Etats-Unis vient de créer un logiciel qui permettrait aux politiciens de créer automatiquement leurs discours. En quoi cette invention est-elle intéressante à l’heure actuelle où nous vivons ?
Fonctionnement du générateur de discours
Il existe actuellement ce que les équipes de communication appellent « éléments de langage », lesquels ont été créés pour différentes occasions : discours, interview et rencontres. Ce qui signifie que les hommes politiques peuvent les utiliser à leur guise dans les discours selon la situation qui se présente. Voilà pourquoi, nous, les auditeurs entendons très souvent les mêmes expressions revenir dans les discours politiques. C’est en se basant sur ce fait que Valentin Kassarnig, l’étudiant Américain a créé son générateur automatique de discours. Il a réuni plus de 3850 discours délivrés à la Chambre des représentants en 2005 afin de se servir de base de données. Dès lors que l’utilisateur de son logiciel tape 5 mots, le système se met à rechercher le sixième mot qui pourrait convenir à la séquence.
Quels partis politiques sont concernés ?
Pour l’heure, le générateur de discours ne permet de créer que des discours pour les républicains et les démocrates. Dès le début de l’opération d’ailleurs, le logiciel demande une précision concernant le parti politique concerné. Bien évidemment, les textes qui sortent du générateur de discours sont originaux. En revanche, cet outil demande encore une nette amélioration de la part de son créateur. Celui-ci n’a d’ailleurs pas hésité à le reconnaître lors de la présentation de son projet en disant que tout le monde est invité à apporter des suggestions d’amélioration. Il estime que dans les années à venir, son invention pourrait être utilisée afin de créer d’autres types de textes, comme les articles. Il s’agit indéniablement d’une belle création, notamment face aux plaintes de nombreux jeunes d’entendre constamment les mêmes refrains dans les discours des hommes politiques actuels et qui ne les poussent pas à y accorder de l’importance.