La colocation se présente depuis quelques années comme la meilleure solution pour les jeunes en quête d’indépendance. Les charges locatives sont moins importantes lorsqu’elles sont partagées. Mais, il existe cette clause de solidarité qui a déjà fait désister plus d’uns. Devra-t-elle être aussi inquiétante ?
La clause de solidarité
Lorsqu’un bailleur met en location un appartement ou une maison à plusieurs personnes, il doit s’assurer que ces dernières soient solidaires. La solidarité concerne notamment le paiement du loyer. Le bailleur minimise les risques d’impayés en engageant les colocataires à être solidaires. Cette clause stipule généralement que si jamais l’un des colocataires se retrouvait dans l’impossibilité de payer sa part du loyer, les autres colocataires devraient s’acquitter du paiement de cette part manquante du loyer.
Il faut être prévenant
Voilà pourquoi, il faut toujours bien connaître les personnes avec qui l’on va s’engager en colocation. Cette aventure repose sur la confiance, mais aussi sur l’acceptation des risques. Si vous n’avez pas le goût de l’aventure, ne vous risquez pas à vous installer en colocation. Si vous êtes un locataire avisé, vous mettrez toujours de côté une somme d’argent afin de vous aider durant les situations difficiles. Force est de reconnaître que tout le monde passe par des moments difficiles. Ce n’est pas non plus une raison pour avoir peur de vous engager à colouer. Soyez simplement prévenant et tout ira bien pour vous.
Quelle est la durée de la clause de solidarité ?
Cette clause qui est ajoutée au contrat de location et que tous les colocataires devront approuver et signer, est valable le temps de la location, puis une année après le départ du locataire. En effet, il peut arriver que vous quittiez l’appartement plus tôt que prévu. Vous serez encore responsable du paiement du loyer pendant un an après votre départ sauf si vous trouvez une solution amiable avec le bailleur.