Prestations non fournies, logement non conforme à la réservation, refus d’embarquement, annulation ou modification d’un voyage… Des recours existent contre les mauvaises surprises des vacances.
Il est possible d’obtenir réparation, dans le cas où les services fournis ne correspondent pas à celles prévues dans le contrat.
Que faire face à un refus d’embarquement ?
Lorsque vous êtes confronté à ce genre de situation, la convention de Montréal prévoit en outre la prise en charge des passagers : hébergement, mise à disposition de moyens de communication, repas… Et en plus du remboursement du billet, une indemnité forfaitaire est également appliquée.
Celle-ci peut atteindre les 600 euros pour les vols dépassant les 3 500 km. Dans le cas où tous vos droits ne sont pas respectés, vous pouvez parfaitement recourir à la justice et porter plainte en ligne.
Si le vol est annulé
Les mesures prévues par la convention de Montréal s’appliquent également dans le cas où le vol est annulé. On note l’indemnisation forfaitaire et la prise en charge des voyageurs. Toutefois, si les passagers ont été informés de l’annulation deux semaines avant le départ, aucune indemnisation n’aura lieu.
Par ailleurs, cette indemnisation forfaitaire ne sera pas également appliquée si des circonstances exceptionnelles sont à l’origine de l’annulation du vol.
Quelles sont les procédures à suivre contre le voyagiste ?
Vous avez le droit de vous retourner contre le voyagiste en cas de désagrément subi durant un voyage, qu’elle soit une agence virtuelle ou physique. Ainsi, vous devez tout d’abord réunir des preuves comme des courriers, des photos, certificat médical… Une étape essentielle si vous voulez que votre dossier aboutisse.
Ensuite, il faut envoyer une réclamation à l’agence de voyage, via un courrier recommandé dans lequel vous joignez les preuves et demandez une compensation. Si le voyagiste ne considère pas votre réclamation, vous pourrez alors saisir le tribunal et passer l’affaire en justice.